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Pourquoi il est difficile d’apprendre une langue étrangère

Ça fait tout un temps que vous êtes bloqué(e) à un certain niveau linguistique, insuffisant pour être autonome. Votre vie professionnelle s’en ressent. Votre estime de soi aussi.

À LA RECHERCHE DU TEMPS PERDU

Tenez-vous bien : en moyenne, le Belge consacre au long de sa vie 1000 à 1500 heures à l’apprentissage d’une langue étrangère. Dans le secondaire, on comptabilise déjà entre 800 et 900 heures à raison de 4 heures par semaine pendant 6 ans, et davantage lorsqu’on redouble. On ne compte même pas les heures en primaire, les cours du soir, les tables de conversations, et toutes les méthodes via internet etc….

Mais malgré tous vos efforts , vous avez toujours beaucoup de mal à participer à une conversation spontanée (comprendre et parler). Les mots vous manquent. Vous préparez les phrases dans votre tête avant de les exprimer.

Cette situation vous correspond ? Alors ce qui suit va vous concerner !

LA BONNE NOUVELLE                                             

Même si vous ne parlez pas l’anglais ou le néerlandais couramment, sachez que toutes vos connaissances passives accumulées au fil des ans peuvent être activées à l’oral, c’est-à-dire utilisables spontanément à bon escient.

Mais pourquoi ne vous sentez-vous pas encore capable de parler ?

L’ACQUISITION DE LA LANGUE MATERNELLE

Cette démarche est pleine d’enseignement. Le bébé imite sa maman, reproduit des sons, les combine pour produire des mots, puis regroupe les mots en phrases de plus en plus élaborées (auto jaune Tim). Il joue avec les mots comme autant de briques modulables qu’il répète à longueur de journées. La maman corrige en répétant la bonne formule. Elle répète beaucoup, elle aussi.

Maman n’a utilisé aucun manuel, aucune grammaire. Tout est dans l’interaction orale, avec des supports visuels (les gestes, les objets, les images) pour que les sons entendus soient associés par l’enfant à l’objet, au concept ou sa représentation.

Grâce au feedback constant de l’entourage, l’enfant construit des messages de plus en plus précis et parvient à créer des réactions et des échanges.

Le jour où il se rend à l’école maternelle, il sait déjà converser, grâce à maman. L’école ne lui apprend pas à parler, mais l’aide à affiner ses connaissances (lire, écrire, analyser, …).

L’ADULTE APPREND DIFFÉREMMENT

Contrairement à l’enfant, l’adulte maîtrise sa langue maternelle. Il se réfère à ses acquis. Par exemple, il mémorise facilement des mots qui ressemblent à ceux de sa langue maternelle. En comparant la nouveauté à ses connaissances, il peut gagner du temps. Un bon point. Mais …

Contrairement à l’enfant, l’adulte a besoin de comprendre ce qu’il fait : dans une classe de langue certains adultes demandent sans arrêt des traductions, pourquoi ceci, pourquoi cela. Grâce à ce système de comparaison, l’adulte comprend plus vite que l’enfant mais ce qu’il comprend n’est pas assimilé pour autant. On pourrait vous expliquer la grammaire de A à Z, mais vous ne parleriez toujours pas la langue cible.

De plus, contrairement à l’enfant, l’adulte cherche à parler sans fautes dès le départ, en préparant chaque phrase dans la tête avant de l’exprimer, par peur du jugement, du ridicule. Ce contrôle constant l’empêche de développer les bons réflexes. Imaginez un instant que vous fassiez de même dans votre langue maternelle. Quelle lenteur d’échanges ! Voilà ce à quoi conduisent toutes nos peurs. L’enfant, lui, ne connait pas ces peurs.

COMMENT NAISSENT LES BLOCAGES

L’adulte traine aussi un passé scolaire lié aux langues qui n’est pas toujours positif. Ces phrases qui tuent tout désir d’apprendre vous sont-elles familières ? Quel accent ! Tais-toi, tu fais trop de fautes ! Tu n’es vraiment pas doué. Il est vrai aussi que les profs usent toute leur patience face à des étudiants peu motivés. Mais qui doit être le motivateur ? En plus, on nous a comparés aux « doués en langues ». C’est  vécu comme injuste. Et bonjour le complexe d’infériorité : ils sont certainement plus intelligents que moi. Voilà comment naissent les blocages.

UNE QUESTION D'OREILLE ?

Et contrairement à l’enfant qui entend bien tous les sons de toutes les langues, l’adulte filtre les sons étrangers avec ceux de sa langue maternelle. Ce dernier a perdu une grande capacité auditive (sauf s’il parle plusieurs langues ou est mélomane).

ALORS, QUE FAIT-ON POUR APPRENDRE ?

On comprend déjà mieux pourquoi l’adulte peut galérer pour apprendre les langues. C’est surtout le comportement, tant de l’apprenant que du formateur, qui permet de réussir : il s’agit de combiner le lâcher-prise de l’enfant (qui ose prendre des risques) à la structure de pensée de l’adulte, tout cela dans un environnement encourageant, compréhensif, agréable. Avec bien sûr les bonnes techniques pour ouvrir l’oreille aux sons étrangers. C’est à ce prix que le miracle linguistique peut avoir lieu.

ET QUEL EST LE CHEMIN VERS LA TRANSFORMATION ?

C’est notre métier de créer l’environnement adéquat pour que vous ayez accès à un bon niveau de langue. Laissez-nous vous expliquer comment on y arrive. C’est crucial pour votre avenir.

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