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Les langues sont-elles la clé de l’emploi en Belgique ?

En Belgique, parler une seconde langue est un critère d’embauche dans 30% des offres d’emploi. Mais peut-on faire carrière en ne parlant que Français ? Et quelle autre langue vaut-il mieux maîtriser ? Nous vous en disons plus dans cet article.

 

Belgique : bilingue ou sans-emploi ?

 

C’est une réalité sur le marché de l’emploi belge : la connaissance d’une seconde langue est un critère indémodable. Sur les 535.000 annonces publiées l’an passé par le FOREM,  plus de 30% requéraient la connaissance d’une langue étrangère. Et c’est une estimation basse, car l’employeur ne mentionne pas toujours ce critère dans ses annonces. C’est aussi une moyenne car en fonction du secteur, ce chiffre peut fortement augmenter. Par exemple dans la logistique, 80% des annonces mentionnent la nécessité de parler une autre langue.

 

Peut-on encore travailler en ne parlant qu’une seule langue ? C’est possible aux deux extrêmes de l’échelle sociale. Si vous êtes un petit commerçant de quartier, vous n’avez besoin de rien d’autre que la langue locale. Si vous êtes un haut cadre expatrié ou un fonctionnaire européen, vous n’aurez même pas besoin d’apprendre la langue locale car tout sera organisé pour que vous n’ayez pas à l’utiliser au quotidien.

Entre ces deux extrêmes, les langues sont très importantes. L’économie belge est très fort tournée vers l’extérieur, et cela ne fait que s’accentuer.

En outre, la connaissance des langues peut constituer un atout pécunier. Dans le secteur public, les personnes bilingues profitent d’autres barèmes avec des salaires plus avantageux. Dans le secteur privé, c’est rarement le cas, par contre les fonctions plus élevées (et mieux payées) sont de facto attribuées à des personnes qui maîtrisent plusieurs langues.

 

Sur quelle langue miser ?

 

On a tendance à croire que l’Anglais est la clé de tout, en particulier dans le contexte international. Mais ce n’est pas toujours le cas !
Il faut se rappeler que :

  • notre partenaire économique le plus important est l’Allemagne ;
  • votre position géographique a un large impact sur les langues dont vous aurez besoin. Ainsi si vous vivez à Verviers, l’allemand sera souvent nécessaire. À Mouscron ce sera plutôt le néerlandais ;
  • votre secteur d’activité a aussi un impact.

 

On constate donc souvent une inadéquation entre la représentation que les gens se font du marché, et ce que le marché attend véritablement !

Sous-estimer l’importance des langues nationales, par exemple parce qu’elles sont parlées par peu de gens au niveau mondial, est une erreur.

Le Forem relève que pour un grand nombre de fonctions et de secteurs, le néerlandais reste la première langue demandée, devant l’anglais.

On n’a donc pas fini d’avoir besoin de maîtriser avant tout nos langues nationales !

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