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L’anglais comme langue véhiculaire en entreprise : la panacée universelle ?

Dans un mode de plus en plus plurilingue, l’entreprise ne fait pas exception. C’est pourquoi l’Anglais a pris de plus en plus de place comme langue véhiculaire. Cela résout certains problèmes mais en cause beaucoup d’autres, car la maîtrise de la langue n’est pas toujours au rendez-vous, et le background culturel a aussi beaucoup d’influence.

 

Nous le savons bien, et certainement en Belgique : la majorité des entreprises sont aujourd’hui plurilingues. L’Union Européenne est un fantastique terrain d’exportations, mais on y pratique de nombreuses langues différentes. Et si l’on sort d’Europe, ce phénomène s’accentue encore.

 

Bien évidemment, ces entreprises se sont rapidement trouvées confrontées à ce plurilinguisme, et la solution qui s’est imposée est l’utilisation d’une langue véhiculaire, commune à tous – généralement l’Anglais.

Il suffit d’ouvrir le site web de n’importe quelle entreprise pour le constater : il y a quasiment toujours une version anglaise. Plus encore, l’Anglais devient souvent la langue des communications officielles de l’entreprise, utilisée sur l’intranet, le journal d’entreprise, les e-mails venant de la direction générale etc…

 

Et pourtant, si l’Anglais résout certains problèmes, il en cause hélas d’autres :

  • tout le monde n’a pas le même niveau de maîtrise de la langue, ce qui peut créer des difficultés de communication ;
  • à terme, une hiérarchie parallèle peut émerger dans l’entreprise, favorisant les individus qui ont les meilleurs capacités linguistiques ;
  • les clivages entre les « cols blancs » et les « cols bleus » peuvent en être renforcés ;
  • la compréhension et l’interprétation d’une langue étrangère sont toujours soumises à la connaissance qu’à la personne de la culture de l’autre. Un même message en anglais peut être interprété différemment par un Allemand, un Américain et un Chinois, parce qu’ils vont appliquer leur propre cadre culturel au ton, au choix des mots etc… Il peut en résulter non seulement de grandes incompréhensions mais aussi des conflits et des difficultés, voire des pertes de contrats.

 

Comment les entreprises abordent-elles cette problématique ?

Nous pouvons citer 2 exemples.

 

  • Chez Electrolux, entreprise suédoise, l’Anglais est la langue officielle de travail pour tous, y compris au sein de la maison mère en Suède. L’entreprise souhaite que chacun se sente à l’aise et ose s’exprimer, quel que soit le niveau de connaissance. Il est donc demandé au personnel d’utiliser, non pas du « bon Anglais » mais de faire des phrases les plus simples possibles. En évitant les tournures et mots difficiles, on facilite la compréhension de tous.
    Ceci dit, aux dires même du directeur de la communication, leur langue véhiculaire est donc plutôt le « bad English » qu’autre chose…
  • Lorsqu’a été opérée l’alliance entre Renault et Nissan, il est apparu très difficile d’imposer le français aux Japonais. On s’est donc également tourné vers l’Anglais. Quelques années plus tard, la direction générale a exprimé des doutes sur ce choix, regrettant « un rendement réduit de part et d’autre ».
    La solution proposée a été de mettre en place des formations systématiques à l’Anglais pour tout le personnel, et une exigence de score minimal au TOEIC pour tous les candidats cadres ou techniciens. Dans les équipes internationales, la préférence a été donnée aux candidats qui disposaient aussi de connaissances de l’autre langue (français ou japonais)

 

Dans un cas comme dans l’autre, des améliorations ont été apportées, mais aucune solution n’est 100% parfaite.

L’exemple à suivre paraît aujourd’hui être celui des organisations internationales telles que l’Unesco, où l’on prône l’intercompréhension. Il s’agit alors pour chacun de s’exprimer dans sa langue maternelle, mais de pouvoir comprendre ce que dit l’autre dans sa propre langue. Cela requiert des compétences dans au moins 2 langues étrangères pour être praticable. Mais parce que la compréhension et l’expression requièrent des niveaux linguistiques différents, c’est plus facile à atteindre que le bilinguisme. On constate que cette forme de plurilinguisme favorise le respect mutuel, et améliore les résultats d’entreprise.

 

Deux pays plurilingues sont pionniers en cette matière : la Suisse… et la Belgique !

 

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    Source des exemples : Article de Geneviève Tréquer-Felten, Synergies Italie N°9, 2013, pp 47-58

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